Les compétences intellectuelles : déterminantes pour atteindre le sommet?

Daniel Goleman s’exprime à ce sujet dans son livre – tome 2 – l’intelligence émotionnelle. Quel est donc le critère qui fera la différence pour obtenir un poste que l’on désire ?

Déjà chaque entreprise est différente : les compétences clefs nécessaire au fonctionnement de celle-ci varient d'une entreprise à l'autre.

Ainsi, les compétences intellectuelles ou QI sont indéniables pour effectuer un métier, accéder à un poste et être en complète adéquation avec les objectifs que l’entreprise nous fixera.

Il ne suffit donc pas de croire que l’on peut accéder à un poste sans un quotient intellectuel en corrélation avec le futur métier désiré.

Alors, se former, appliquer quotidiennement, mettre en pratique sur le terrain, se nourrir des personnes exerçant dans le domaine, nous permet d’apprendre, de monter en compétence. On acquiert une ou plusieurs expertises. In fine, on peut ainsi mieux se vendre pour un poste convoité

QI
+
Bon sens pratique
+
Expertises

=

Offrir une qualité de travail à l’entreprise

Mais dans de nombreux cas, cela n’est pas suffisant, surtout pour des postes hiérarchiquement élevés en entreprise.

Pourquoi ? Car il manque quelque chose pour avoir l’excellence.

En général, ce sont les compétences émotionnelles qui manquent au palmarès : maitrise de soi, empathie, sens de l’écoute, optimisme, la conscience de ses émotions et les exprimer, la flexibilité, l’adaptation, l’art de communiquer, l’initiative, la compréhension de l’autre, la prise de décision, la gestion de son stress, la gestion de sa relation humaine …

Très souvent les rapports humains pénalisent les performances de l’ensemble des employés et leur qualité de travail. En gros, comment réaliser ses objectifs si nos collaborateurs n’adhèrent pas à notre discours ? Comment tenir la motivation des personnes avec lesquels nous collaborons, si nous ne nous entendons pas avec elles et que le feeling ne passe pas ? Où, si elles ne correspondent pas à nos valeurs ?

Sur ce dernier point « les valeurs », je dirais que collaborer avec des personnes qui ne sont pas en adéquation avec nos valeurs risque de nous décevoir sur le long terme, nous démotiver ou tout simplement nous enfermer dans une belle cage dorée – en laissant passer les opportunités qui pourraient être en adéquation avec nos désirs.

Alors, le conseil serait :

. de ne pas rester dans l’entreprise

. de ne pas se porter candidat au sein de celle-ci

. ou d’essayer le concept du « Je me vire® ».

Par contre sur la notion du « feeling », s’entendre avec ses collègues ou ses collaborateurs, faire passer son discours et ses décisions, cela se travaille.

Les relations humaines sont complètement liées à nos émotions, à ce que nous vivons à l’intérieur de nous. Lorsque une émotion fait surface, nous pouvons gérer l’émotion convenablement ou pas du tout.

En gros, si le contrôle est perdu, même la personne la plus intelligente peut paraître stupide lors d’un événement donné et ne pas passer le bon discours.

Autant dire qu’en entreprise cela peut avoir des impact énormes, surtout lorsque des objectifs en terme de chiffre d’affaires sont liés à notre discours, notre posture, notre leadership.

Les aptitudes émotionnelles
sont en synergie complète avec
les aptitudes intellectuelles.

Elles sont indissociables.

Nous devons tous avoir cela en tête.

Alors à la question, « les compétences intellectuelles sont-elles déterminantes pour atteindre le sommet ? », la réponse est oui mais avec un quotient émotionnel équilibré qui nous permet d’échanger avec notre entourage convenablement, fédérer, prendre les bonnes décisions et avoir l’adhésion.

Maintenant, parlons « feeling », ce sentiment lié à son intuition et à ce que nous ressentons lorsque nous échangeons avec l’autre.

Est-ce bon pour nous ? pour lui ?

Comment notre corps s’exprime lors de l’échange ?

Quelles sensations, émotions traversent notre corps ?

L’intuition c’est déterminer ce qui nous fera avancer avec l’autre dans le bon sens ou pas. C’est décider de partir d’une situation qui semble ne pas nous convenir car elle nous dérange, ou de rester car l’enthousiasme, la joie et la passion nous anime.

C’est écouter sa petite voix intérieure, avoir conscience de ses émotions, les exprimer convenablement à notre entourage, fédérer, décider de façon juste et aller de l’avant pour accomplir ce que l’entreprise attend de nous, accomplir ce que l’on attend de soi-même.

Comme dit Daniel Goleman, « l’immense différence de valeur économique entre les meilleurs professionnels et les autres à des postes élevés montre que l’intelligence émotionnelle ne s’ajoute pas aux capacités intellectuelles mais qu’elle les multiplie : elle constitue le facteur invisible mais déterminants de la performance d’exception »